Cher ami chercheur, AGEAC vous souhaite la bienvenue à la Gnyana hindoue, la Sophia grecque, la Connaissance millénaire des grandes cultures du passé. Une connaissance révélatrice qui a permis à l’homme de connaître la raison d’être de sa propre existence…
Vous vous trouvez actuellement dans l’antichambre du sanctuaire de la Sagesse, sanctuaire dans lequel ont étudié et pratiqué des hommes de l’envergure d’un Confucius, Bouddha, Jésus, Salomon, Homère, Pythagore, Platon, Socrate, Hermès Trismégiste, Dante Alighieri, etc.
Vous avez devant vous un chemin extrêmement gratifiant, mais vous devez savoir que ce ne sera pas facile, car aspirer à la sagesse est une chose, mais persévérer toute sa vie à sa recherche jusqu’à la trouver est tout autre chose.
Il y a deux grands obstacles auxquels vous devrez faire face:
D’une part, l’immense carrousel d’opportunités et de sensations que vous offre la vie –utiles ou non–, et qui tendent toutes à monopoliser le temps des hommes et des femmes.
D’autre part, un grand étalage d’enseignements, beaucoup d’entre eux relatifs aux principes de la bonté, de la liberté, du bonheur …, mais qui engendreront en vous des doutes considérables, car vous ne saurez pas lequel d’entre eux relève de la vérité.
Mais pour surmonter ces obstacles, rappelez- vous également deux choses très importantes :
Vivre pour vivre, sans essayer de répondre à soi- même sur qui suis- je, d’où je viens, où vais- je, quel est le but de mon existence qui est précisément de garder les yeux fermés sans jamais vouloir les ouvrir. Et la main sur le cœur, dites- vous : Se peut- il qu’il y ait quelque chose de plus triste dans la vie que de vouloir rester dans l’obscurité ?
Seule une connaissance pratique permettant à l’étudiant de vérifier par lui- même ses préceptes et ses énoncés, peut nous faire sortir du labyrinthe confus des théories. L’enseignement qui n’a pas d’application pratique dans la vie, n’est rien d’autre qu’une simple acrobatie de la pensée qui ne mène à rien.
Mais si vous, cher lecteur, êtes parvenu jusqu’ici parce que la Sagesse est douce à votre âme et que vous croyez que la vie ne se résume pas à naître, grandir, vieillir et mourir, alors nous vous invitons à prendre le bouclier de votre foi et à avancer d’un pas décidé, que ce soit à la faveur du vent ou contre tous les vents… Cependant, n’oubliez jamais que “ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, mais c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles” –Sénèque–.
Ignoranti, quem portum petat, nullus suus ventus est
«Nul vent est favorable pour qui ne sait dans quel port il veut aller»
L’Association Géophilosophique d’Études Anthropologiques et Culturelles est une institution humaniste, philosophique et anthropologique dont la raison d’être est d’étudier les valeurs culturelles qui se trouvent dans les traditions, le folklore, la mythologie, la philosophie, l’art, les us et coutumes, les croyances de tous les peuples de l’Antiquité, afin d’en extraire les principes et les valeurs permettant à l’homme moderne de vivre d’une manière plus consciente et plus intelligente.
Notre institution a été fondée en Espagne en 1989, et c’est, actuellement, une institution internationale présente dans plus de 48 pays sur les cinq continents, composée de personnes d’un large panel d’activités professionnelles, toutes intéressées à étudier et à ramener dans l’actualité les grands enseignements universels du passé.
Notre association est sans but lucratif afin que toute personne, sans distinction de niveau social ou économique, puisse bénéficier de ses conférences ou recherches.
Bien que notre association étudie, parmi les nombreux autres aspects de la culture humaine, les différentes religions ayant existé dans le monde, notre institution n’est, en aucun cas, une religion. Elle respecte les croyances individuelles de ses membres, et des personnes de différents croyances et philosophies se présentent à ses conférences.
Notre institution, afin d’accomplir de manière adéquate ses buts et ses objectifs, réalise de manière périodique diverses activités, parmi lesquelles figurent les suivantes :
Éditer les œuvres qui englobent tous les sujets inhérents au développement intégral de l›être humain et à la connaissance universelle.
Célébrer des accords et des échanges d’amitié et d’entre- aide avec des organismes culturels nationaux et internationaux.
Réaliser, sur la base de ses investigations anthropologiques, philosophiques et mystiques, les pratiques et les exercices qui contribuent à réaliser à l’intérieur de l’homme une perception plus objective de la Nature et du Cosmos, tels que les ont enseignés les anciennes disciplines des grandes cultures du passé.
Tenir périodiquement des conférences, des congrès, des rencontres, des réunions et des moments conviviaux au niveau national et international.
Investiguer et étudier les différents courants de la pensée philosophique, mystique, scientifique et artistique des grandes célébrités de toutes les époques et de tous les lieux.
Réaliser des conférences et des séminaires en vue de diffuser les connaissances précédemment citées.
Étant donné que les fondations de notre institution reposent sur le respect du libre arbitre de chacun, toutes les activités que les membres de nos associations réalisent sont toujours basées sur le volontariat.
Notre institution, en tant qu’institution culturelle présente dans un grand nombre de pays, a réalisé divers événements internationaux depuis sa fondation, à savoir :
Nous conclurons en affirmant solennellement et en l’honneur de la vérité que notre institution a un seul but: investiguer et partager avec son frère l’homme, d’une façon sérieuse et avec une rigueur scientifique, la sagesse universelle intemporelle, cette connaissance qui permet à l’homme moderne d’avoir une vision plus humaine de son existence, plus consciente et, en conséquence, plus transcendante.
On sait que le terme “philosophie“ provient étymologiquement des mots grecs “Phileo“ (amour) et Sophia (sagesse). Il représente donc l’amour de la sagesse. Le verbe phileo, en plus d’aimer, signifie aspirer (aspirer à la sagesse).
L’introduction du terme “philosophe“ est attribué à Pythagore (496- 580 av. J.- C.), quand Léon, roi des Phliasiens, lui demanda quelle était sa profession. Pythagore lui répondit qu’il n’était pas un sage –sofos– mais simplement un philosophe –un amant, un aspirant de la sagesse–.
Bien avant Pythagore, de nombreuses âmes ont aspiré à la sagesse, des hommes et des femmes qui ont cherché avidement à résoudre les grandes énigmes de la création : Qui sommes- nous réellement ? Dans quel but sommes- nous venus au monde ? Quelle est l’origine de l’univers ? D’où la vie a- t- elle surgi ? Existe-t-il une intelligence derrière tout le créé ? Existions- nous avant notre naissance ? Existerons- nous après notre mort ? Est- ce le hasard qui cause dans notre vie des joies ou des malheurs, ou le destin est- il déjà écrit ?…
Comme le disait Jung, “la raison à elle seule ne suffit pas” ; c’est pourquoi, de même que l’arbre donne de nombreuses graines peu parviennent à germer et à donner des fruits, la majorité de ces aspirants à la sagesse se trouvent sur le chemin, mais sont limités par la connaissance qu’octroie le raisonnement, parce que la raison réduit l’homme à l’esclavage dans les dogmes, les préjugés, les concepts et les théories.
Gœthe affirma à juste titre : “Grise est toute théorie, et vert l’arbre d’or de la vie”.
Seuls quelques- uns, s’aidant d’une philosophie supérieure, ont réussi à se libérer des vents changeants de l’intellect pour atteindre, au moyen de l’expérience consciente, les sommets de la véritable Sagesse. Parmi eux : Confucius, Bouddha, Jésus, Salomon, Homère, Pythagore, Platon, Socrate, Hermès Trismégiste, Dante Alighieri, etc.
Nous sommes donc, face à deux types de philosophie. L’une qui existe un jour et qui le lendemain n’est plus, ce que le mental affirme être blanc aujourd’hui, sera noir le lendemain. Et l’autre philosophie qui a toujours été celle qui est, immuable et éternelle, car elle ne change pas au fil des siècles. La première, subjective, limitée par la capacité cognitive des aspirants à Sophia. La seconde, objective et véridique, soutenue par la conscience éveillée et capable de répondre d’une manière sérieuse et réelle à toutes les questions que l’homme peut se poser.
Il est frappant de constater qu’en examinant profondément tous les mythes, credos, légendes, symboles, cultes, etc., des grandes cultures du passé, nous pouvons entrevoir quelque chose de plus que de simples coïncidences. Leur étude minutieuse, libre de préjugés, nous a permis de découvrir un lien intense entre toutes, un dénominateur commun mystérieux qui les relie entre elles. Sans crainte de nous tromper, nous pouvons affirmer que les sages les plus éminents de l’Antiquité ont eu accès à cette philosophia perennis et universalis, que beaucoup ont cherchée mais que peu ont trouvée.
Cette philosophie transcendante, capable de procurer à l’homme les clefs de l’éveil intime, et appréhender avec lui les grandes vérités sur la vie et sur la mort, n’est l’apanage d’aucun peuple, d’aucun credo, d’aucune culture, puisqu’elle a toujours été présente au fil des siècles et aux quatre coins de notre monde. C’est la philosophie universelle de Gaïa, Déesse qui, dans la mythologie grecque, représente la Terre et d’où provient le mot Géo. Cela nous donne GÉOPHILOSOPHIE et c’est ainsi que nous avons baptisée la philosophie universelle de la Terre, car elle est présente aux quatre coins de ce monde, et n’est l’exclusivité d’aucun de ses descendants –les différentes cultures–.
La GÉOPHILOSOPHIE s’oppose à la Philosophie purement spéculative, puisqu’elle affirme, comme nous l’avons dit précédemment, qu’il existe un pouvoir supérieur au mental qui repose dans la conscience de l’être humain, et qu’il est possible de l’éveiller de façon inimaginable. Alors que le mental raisonne, la conscience comprend. Alors que le mental spécule, la conscience perçoit.
La GÉOPHILOSOPHIE ne s’identifie à aucune idéologie religieuse, parce qu’elle reconnaît, dans les credos et les religions du monde entier, la recherche sincère de la vérité et les éléments essentiels de la philosophie éternelle.
La GÉOPHILOSOPHIE affirme qu’il est absurde de chercher à l’extérieur ce que l’homme porte en son intérieur. Ce qui coïncide avec ce que dit Jung quand il affirme: “Celui qui regarde dehors rêve. Mais celui qui regarde en son intérieur s’éveille ”.
La GÉOPHILOSOPHIE ne prétend enseigner à personne que penser, car elle comprend que tout dogmatisme réduit l’être humain en esclavage ; elle incite, au contraire, au libre- arbitre et à la capacité innée qui existe en l’homme pour réfléchir et pour discerner.
La GÉOPHILOSOPHIE soutient qu’il n’y a pas de cause plus noble et plus juste que de trouver la réponse aux questions : Qui sommes- nous ? D’où venons- nous et où allons- nous ? C’est un droit, et nullement une hérésie, de connaître les mystères du Créateur, c’est ainsi et il est écrit : “La gloire de Dieu consiste à cacher ses mystères, et celle de l’homme à les découvrir”. (Proverbes 25:2)
Permettez-nous, aimable lecteur, de clore ce paragraphe en nous faisant l’écho des paroles d’un insigne philosophe :
« La sagesse est forte comme une roche millénaire et ardente comme un feu brûlant. Quand l›homme la possède, il s’immunise contre toutes les banalités, et il devient fort face aux changements inattendus de la destinée humaine. »
Posside sapientiam, quia auro melior est
«Posséder la sagesse vaut mieux que posséder de l’or.»
“Je t’avertis, qui que tu sois, O toi qui désires sonder les arcanes de la nature, que si tu ne trouves pas en toi-même ce que tu cherches, tu ne pourras pas non plus le trouver au-dehors! Si tu ignores l’excellence de ta propre maison, comment prétends-tu rencontrer d’autres excellences ? En toi, se trouve caché le trésor des trésors. Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux! ”. (Inscription sur le fronton du Temple d’Apollon sur le Mont Parnasse, Grèce; 2500 av. J.-C.).
Certainement, si nous ne trouvons pas à l’intérieur de nous-mêmes ce que nous cherchons, jamais nous ne pourrons le trouver au-dehors. Avec juste raison, Socrate affirmait : “Seule la connaissance qui vient de l’intérieur est la vraie connaissance ”.
A cette époque dans laquelle tout nous invite à nous extérioriser, à profiter des sensations que nous offre la vie, à rendre hommage au nouveau Seigneur du monde, l’hédonisme …, nous nous sommes oubliés du plus important : nous mêmes.
Nous rions et nous pleurons, nous osons et nous avons peur, nous aimons et nous détestons … et tout cela sans percevoir le ressort secret qui nous mène à cela. Nous croyons nous connaître, mais que savons-nous en réalité de nous ? Notre nom qu’on nous a donné. Notre corps qu’on nous a prêté. Nos connaissances que nous acquérons. Alors, qui sommes-nous ?
Existe-t-il quelque chose de plus triste dans la vie que d’aller du berceau à la tombe et continuer d’ignorer qui nous sommes et pourquoi nous sommes venus au monde ? Tragique est l’existence de celui qui meurt sans avoir connu le motif de sa vie…
Tout le monde croit qu’il se connait lui-même, mais il ne soupçonne même pas de loin qu’il n’est pas “un“ mais “plusieurs“. Réellement l’individualité auto-assumée se transforme en multiplicité. Nous sommes comme un bateau plein de gens, où chacun des passagers veut prendre le gouvernail pour conduire le navire où il lui plaît.
Le Moi qui jure amour éternel à une dame est déplacé par un autre Moi qui la laisse devant l’autel pour s’enfuir avec une autre. Le Moi qui jure fidélité à son pays est déplacé par un autre qui vend au plus offrant ses secrets. Le Moi qui promet aux multitudes un gouvernement transparent est déplacé par un autre qui manie de l’argent sale. Le Moi qui aujourd’hui adore Dieu est déplacé peu de temps après par un autre totalement sceptique.
Nier la “doctrine des multiples” serait un péché de naïf, car il n’est d’aucune manière possible de nier les contradictions intimes que chacun de nous possède.
Si nous pouvions nous voir dans un miroir en entier, tel que nous sommes, nous découvririons par nous-mêmes de manière directe cette “doctrine des multiples”.
Si nous avions une véritable Individualité, si nous possédions une unité au lieu d’une multiplicité, nous aurions aussi de la continuité de propos, une conscience éveillée, de la constance, de la volonté…
Nous avons besoin de nous connaître nous-mêmes pour éliminer ce que nous avons en trop et pour acquérir ce qui nous manque, si nous voulons abandonner le monde illusoire et banal dans lequel nous vivons et nous plonger dans le grand océan de vie qu’est le Réel, au-delà du corps, des affections et du mental.
“L’humble connaissance de vous-mêmes est une voie plus sûre pour aller à Dieu que les recherches profondes de la science ” soulignait Thomas de Kempis. “Il y a celui qui regrette sa sottise, celui-ci n’est plus sot ; celui qui se dit être intelligent sans se connaitre lui-même est davantage sot ” déclarait lui-même Bouddha.
Arrivé à ce point, l’aimable lecteur se demandera sûrement : comment puis-je réaliser cette transformation intérieure ?, comment puis-je atteindre l’éveil de la conscience ?… Laissons C. G. Jung, en personne, faire apparaitre un peu de lumière sur cette question intéressante :
Pour que cette transformation se produise, la circumambulation est indispensable, ou bien la concentration exclusive au centre, au lieu de la transformation créatrice. Dans ce processus, on est “mordu” par des animaux, c’est-à-dire qu’il faut s’exposer aux impulsions animales de l’inconscient, sans s’identifier à elles ni «fuir d’elles-mêmes», car la fuite face à l’inconscient rendrait illusoire le but du procédé. Il faut continuer en lui, c’est-à-dire le processus initié dans ce cas par l’auto-observation, doit être vécu dans toutes ses péripéties et annexé au conscient grâce à la meilleure compréhension possible. (Psychologie et Alchimie).
Ces animaux qui mordent sont, sans aucun doute, les animaux du désir que nous portons dans notre intérieur, les “agrégats psychologiques” comme ils sont appelés en Orient, les “Mois” de la psychologie expérimentale, les défauts ou faiblesses des différents crédos. Ils plantent leurs dents aiguisées dans notre chair intime pour absorber nos énergies mentales, émotionnelles ou volitives. Ce n’est pas, comme le signale Jung, en fuyant ces bêtes internes que nous pouvons nous transformer. Au contraire, ce qui convient c’est de les observer, comme le policier observe le voleur qui maraude autour d’une maison, en attendant qu’il commette le délit pour pouvoir l’attraper la main dans le sac.
La base est l’AUTO-OBSERVATION. Celui qui ne s’observe pas, ne se connaît pas, et celui qui ne se connaît pas, ne peut pas changer.
À mesure que l’on pratique l’auto-observation intérieure, on découvre par soi-même beaucoup de gens, beaucoup de “Mois” qui vivent à l’intérieur de notre propre personnalité.
Le sens de l’auto-observation intime se trouve atrophié chez tout être humain, mais en l’exerçant, en s’auto-observant d’instant en instant, ce sens se développera de manière progressive.
À mesure que le sens d’auto-observation poursuit son développement grâce à son usage continuel, nous deviendrons de plus en plus capables de percevoir, de manière directe, ces Mois sur lesquels nous n’avons jamais eu de données en relation avec leur existence.
Nous nous sommes formés de faux concepts sur nous-mêmes … Beaucoup de choses que nous ne croyons pas avoir, nous les avons et beaucoup que nous croyons avoir, nous ne les avons pas. Nous supposons que nous possédons telles ou telles qualités qu’en réalité nous ne possédons pas, et beaucoup de vertus que nous possédons, certainement, nous l’ignorons.
Nous sommes les tristes personnages que décrit Platon dans son mythe de la caverne, des individus attachés avec des chaînes qui prennent pour des réalités les ombres qui projettent les objets qui défilent entre eux et un feu resplendissant. Ce que nous croyons réel est une simple illusion.
Nous avons besoin de briser les chaînes du Moi pour pouvoir éveiller la conscience et palper les grandes réalités de la vie et de la mort.
Beaucoup de textes sacrés nous parlent de la nécessité de s’éveiller, mais aucun d’eux n’explique clairement comment le faire.
Indubitablement, le premier pas pour sortir la conscience de son sommeil est de s’auto-observer profondément. C’est seulement ainsi que nous pourrons connaître les transactions, les intérêts, les goûts, les sympathies, etc., de chaque Moi et aussi les conséquences que cela provoque chez nous et chez les autres. Mais, indubitablement, l’auto-observation n’est pas tout. Le sentier qui mène à l’Illumination nous exige de COMPRENDRE et d’ÉLIMINER ce que l’on observe. Mais ceci, cher lecteur, est un thème qui requiert nécessairement d’être abordé dans un cadre distinct, comme celui que fournissent nos conférences …
Pour terminer, patient lecteur, permettez-nous de fermer ce premier chapitre de la science de L’ÉVEIL en rappelant une maxime de Saint Augustin :
NOLI FORAS IRE, IN TEIPSUM REDDI; IN INTERIORE HOMINE HABITAT VERITAS
«Ne vas pas dehors, entre en toi-même : la vérité habite dans l'homme intérieur.»
Le terme anthropologie provient des racines grecques antropos (homme) et logos (traité). Nous avons ainsi la dénomination de cette merveilleuse science sous les termes suivants: Traité au sujet de l’homme.
L’anthropologie psychanalytique est une science indispensable à l’heure de vouloir déchiffrer, au côté de la philosophie, des interrogations telles que : Qui sommes- nous ? Pourquoi existons- nous ? D’où venons- nous ? Quel est le sens de la vie ? Où allons- nous quand arrive l’heure de notre mort ?, etc., etc., etc.
C’est pourquoi notre association est une institution anthropologique à cent pour cent et, en outre, véritablement amoureuse de la philosophie avec toutes ses manifestations dans le développement de la pensée humaniste au cours des siècles.
Homo nosce tu ipsum, ont déclaré les Grecs sur le frontispice du Temple de Delphes, faisant allusion à la nécessité de percer le mystère de la vie et de la mort, comme but ultime de la véritable philosophie.
C’est en cela que réside la recherche de nos études et c’est pourquoi, nous nous appuyons sur l’anthropologie et sur la philosophie universelle. Le but de notre institution est d’apporter à ses affiliés la plénitude morale, éthique, animique, psychique et sociale. Cette plénitude permet à l’être humain de s’apprécier lui- même, d’un point de vue supérieur et, en conséquence, d’apprécier aussi son environnement, ses semblables et la vie même dans toutes ses manifestations.
Ceux qui s’entêtent à relier l’anthropologie au matérialisme dialectique méritent notre respect, mais nous, de manière institutionnelle, nous ne partageons pas leurs avis. Nous pensons, avec ceux qui aiment l’humanisme, que l’anthropologie ne peut pas être sujette à une interprétation simplement intellectuelle par rapport à l’héritage que nos ancêtres nous ont légué.
C’est pourquoi nous disons avec le Dr. Samael Aun Weor :
Les codex mexicains, les papyrus égyptiens, les pierres assyriennes, les rouleaux de la Mer Morte, les parchemins surprenants, ainsi que les temples très anciens, les monolithes sacrés, les vieux hiéroglyphes, les pyramides, les sépulcres millénaires, etc., offrent, dans leur profondeur, un sens métaphysique qui échappe définitivement à l’interprétation littérale et qui n’a jamais eu de valeur explicative de nature exclusivement intellectuelle.
Notre institution se déclare restauratrice des vérités éminentes qui ont constitué, au fil du temps, le bagage culturel faisant de la société humaine un tout transcendantal et transcendant et qui en justifie l’existence.
Nous déclarons, enfin, cher lecteur :
« Le seul culte parfait qu’on puisse rendre à Dieu est le culte de la Vérité. Ce royaume de Dieu, dont l’avènement, demandé de façon quotidienne et machinale par des millions de langues entachées de mensonges, n’est autre que le royaume de la Vérité. »
–Unamuno–.
Sachant qu’au cours de l’Histoire l’être humain a retransmis la connaissance, non seulement sous la plume, mais aussi sous le pinceau, comme l’ont fait les grands peintres, ou en taillant la pierre, ou par les formules scientifiques de la physique et des mathématiques, nos études se fondent sur ce que nous appelons les quatre grands piliers de la connaissance : la Philosophie, l’Art, la Religion et la Science.
Pour extraire le meilleur de la connaissance philosophique, nous étudions les grands penseurs de l’humanité, comme Confucius, Épicure, Héraclite d’Éphèse, Carl Gustav Jung, Emmanuel Kant, Lao Tseu, Platon, Sénèque, Socrate et bien d’autres.
Dans l’art se cachent de nombreux messages qui, bien compris, aident l’être humain à se développer à niveau psychologique et spirituel. La Joconde de Vinci, les sculptures de Michel- Ange, les traités alchimiques du Moyen Âge, les pyramides qui se trouvent dans le monde entier, les cathédrales gothiques, la musique de Beethoven, de Mozart, de Liszt, de Richard Wagner, les œuvres de la littérature universelle : l’Iliade d’Homère, la Divine Comédie de Dante, ne sont que quelques- unes des grandes œuvres d’art de l’humanité humaine que nous étudions, que nous analysons et tentons de dévoiler.
Dans les religions du monde entier, au cours de l’Histoire, les grands guides spirituels tels Jésus- Christ, Bouddha Siddhârta Gautama, Thomas de Kempis…, ont tenté de transmettre le même message à leurs disciples, il est, par conséquent, très sage de faire des analyses comparatives des grandes religions du monde entier. Le Christianisme, le Taoïsme, le Bouddhisme, etc., ont des messages et des conseils qui, bien qu’étant dans les temps modernes, méritent d’être étudiés et analysés.
Pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons, il est indispensable d’étudier certaines branches de la science que nous considérons très utiles et intéressantes : la Théorie de la Relativité, les Mathématiques mayas, les notions d’Astrologie, etc.
AGEAC, sachant que la liberté humaine repose sur les piliers de la connaissance, cherchera toujours à se nourrir avec la richesse de la connaissance humaine exprimée dans différentes époques et latitudes, en comprenant, en outre, que la vérité n’est pas l’exclusivité d’un peuple, d’une religion ou d’aucune culture, mais une partie d’eux tous.
Notre institution ( AGEAC ) ne tolère aucune sorte de fanatisme doctrinal, ni de prédisposition au culte de la personnalité dans toutes ses manifestations.
AGEAC inculquera comme vertu principale le libre arbitre des personnes, en se proclamant contre tout dogmatisme qui réduit en esclavage l’être humain.
L’Association est totalement apolitique ; par conséquent, AGEAC ne mélangera jamais ses enseignements, ni ne participera à aucune tendance à caractère politique.
L’Association ne s’identifie à aucune idéologie religieuse particulière, encourageant plutôt l’étude de tous les crédos et religions du monde entier, parce qu’elle reconnaît en tous la recherche sincère de la vérité.
AGEAC est et sera toujours une institution philanthropique ; elle sera soutenue principalement par les contributions volontaires de ses membres et n’aura jamais, parmi ses objectifs, le profit, ni l’acquisition de propriétés.
Notre institution respecte et respectera toujours la libre pensée humaine. Pour cette raison, tous les postulats doctrinaires d’ AGEAC peuvent être librement acceptés ou rejetés par tous ses membres.
AGEAC, comme Association humaniste, ne cherchera en aucune façon à faire du prosélytisme, car l’amour de la vérité doit jaillir de lui-même dans le cœur des personnes et non par des mesures de pression.